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il y a 8 ans
Ma contribution avec cette histoire ABDL "Pauvre bébé adulte" que j'avais trouvé sur le net il y a quelques année.
Ptitloup
"Pourquoi n'appelle-t-elle pas ?" Nerveux, Gérard, regardait fixement le téléphone à vingt centimètres de son nez, sur la moquette, puis il tendit le cou pour scruter la pendulette sur la tablette de la cheminée.
"Dix minutes !" hurla-t-il. Il commençait à s'agiter, mordant ses lèvres pour contrôler la panique qui l'envahissait. La sueur, sous la combinaison en caoutchouc, était devenue inconfortable et collante et il tremblait de froid, ses membres entravés étaient perclus de crampes alors qu'il se tortillait difficilement et douloureusement devant le téléphone, son seul espoir de salut.
Deux longues minutes passèrent encore avant qu'il puisse, à f o r c e de se tortiller et en soulevant sa poitrine, maintenir son front trempé de sueur au dessus de l'appareil. Comme sur
commande le téléphone sonna prés de lui.
Il se jeta sur le combiné en maudissant, celui ci lui échappa de la bouche, retomba sur son support avant de rouler sur la moquette. "Vous êtes là ?" le silence répondit à son cri, "Mon Dieu ! J'ai coupé la communication. S'il vous plaît, parlez-moi !" en pleine panique, il hurlait vers l'écouteur.
"Eh bien, on semble nerveux." Chanta une voix sirupeuse à l'autre bout de la ligne. "Donnez-moi la combinaison, vite, elle va arriver bientôt." Le soulagement de Gérard n'avait d'égal que sa panique.
"Après que tu ai répondu à quelques questions." Répliqua la voix calmement. Gérard se mordit la langue, réalisant que la révolte ne le mènerait nulle part. "Quoi Maîtresse ?" Il poussa son oreille vers l'écouteur afin de ne pas perdre un seul mot de Brigitte,
alors que le bruit du trafic entrait par la fenêtre grande ouverte en même temps que le froid de cette fin d'après-midi de Janvier.
"Dis-moi comment te sens-tu?" "Je suis irrité, fatigué, gelé et malheureux, Maîtresse. Que voulez-vous de plus de moi ?" Gérard sentit le désespoir le gagner quand il entendit Brigitte éclater de rire.
"Pauvre bébé ! Dis-moi bébé, te sens-tu comme un bébé à présent ?"
"NON !" Tout de suite il regretta son cri. Elle lui ferai payer plus tard, il pouvait en être sur. "Pardon Maîtresse, je suis un idiot..."
"Que veux-tu dire?" Evidemment elle attendait qu'il perde patience pendant qu'elle s'amusait de lui.
"J'attends!" cria-t-elle, la menace perçant sous son ton. "De vous avoir laisser entrer chez moi, de vous avoir donné mon adresse, j'étais fou..." Gérard éclata en pleurs, ses suppliques s'étranglaient dans sa gorge serrée par l'émotion. "S'il vous plaît Maîtresse, donnez-moi la combinaison, s'il vous plaît..."
"Comme un bébé qui pleure après sa maman. Dis-moi bébé est-ce que ta couche est mouillée ?" Brigitte se régalait du malaise de Gérard.
Elle pouvait presque le voir se tortiller à l'autre bout de la ligne. "Oui Maîtresse, elle est mouillée," murmura-t-il. "Et souillée aussi ?
As-tu fait caca dans ta culotte ?" Brigitte renf o r ç a i t son attaque alors que Gérard perdait ses défenses.
Oh que oui elle l'était, car Brigitte avait procédé au rituel particulier des suppositoires avant de partir, il ne pouvait l'oublier. Il bredouilla au téléphone, l'humiliation lui faisant
perdre toute pudeur, il savait qu'il lui fallait tout avouer à sa cruelle maîtresse.
"Et ça aussi Maîtresse... Je suis mouillé et sale. S'il vous plaît, ayez pitié, donnez moi la combinaison, elle va arriver d'une minute à l'autre, je vous en supplie ne la laissez pas me
trouver comme ça." Il grinçait des dents alors que seul le silence répondait à sa prière.
"Et maintenant te sens-tu comme un bébé ? Raconte à ta maman" dit-elle au bout d'un moment. "OUI ! Oui !" hurla-t-il. "Je me sens comme un bébé..." "Tututu..." fit-elle vivement "il n'y a pas beaucoup de conviction là. Ca ne fait rien, on s'occupera de ça plus tard. La combinaison est 3452, dis moi quand tu te seras détaché."
Gérard lutta avec le cadenas à combinaison, les cadrans résistaient à ses doigts engourdis par le froid. Il cria de joie quand le harnais s'ouvrit libérant ses bras entravés. Il attrapa aussi tôt le téléphone. "Je suis libre, merci Maîtresse. Je dois me dépêcher..." Avec sa main libre il se
libéra des dernières courroies essayant de ne pas entendre la voix empoisonnée de Brigitte à l'autre bout de la ligne.
"Tu ferais bien de te dépêcher et d'aller laver ton sale derrière puant," disait-elle. "Bien que je ne pense pas qu'il puisse faire quoique se soit de bon, tu seras toujours un bébé. Même heure Vendredi n'est ce pas ?"
"S'il vous plaît Maîtresse, ne recommencez pas. Laissez-moi seul..." Sa pathétique supplique tombait dans une oreille sourde. "Ne soit pas idiot. Tu m'attendras à dix heures, au revoir..."
"Attendez Maîtresse, pas ici, je ne veux pas que vous veniez..."
"Ca ne serait pas ton intérêt d'être absent," le ton de Brigitte était devenu mauvais, le message était très clair. "Et je sais que tu veux que je vienne. Pendant ces deux jours tu n'as qu'à penser à la punition que tu recevras pour ton impertinence, au revoir."
Gérard regardait le téléphone muet quand il fut brusquement sorti de ses rêveries par le bruit des talons de sa femme sur le palier. Il sursauta et trébucha sur une s a n g le mal détachée
autour de ses chevilles. Pendant qu'il luttait avec la dernière boucle, il entendit sa femme chercher dans son sac et le bruit de la clé qui entrait dans la serrure.
Une folle course vers la salle de bain s'en suivit, alors que sa femme entrait avec deux sacs de provisions dans les mains. Tout ce qu'elle vit en fait, ce fut la porte de la salle de bain
claquer derrière son mari fautif qui venait enfin de trouver le sanctuaire.
Aussi vite que ses membres engourdis le lui permirent, il se débarrassa de la combinaison de caoutchouc. il entra dans la douche pour enlever la culotte en plastique qui retenait sa couche sale, frissonnant lorsque sa femme secoua la poignée de la porte.
"Gérard, qu'est ce qui se passe ? Le dîner n'est pas prêt et les fenêtres sont grandes ouvertes, l'appartement est glacé ! Tu n'as rien fait aujourd'hui ? Laisse-moi entrer !" Michelle était en colère et Gérard sentit un nouveau fardeaux encore plus lourd tomber sur ses épaules.
"Je ne suis pas bien, ça doit être le poulet qu'on a mangé l'autre soir." il glapit sa pauvre excuse, en se bagarrant avec l'épingle de sûreté qui retenait sa couche. Le mensonge eut l'effet opposé à celui escompté.
"Oh, je suis désolée chéri. Tu aurais du m'appeler. Laisse-moi entrer je vais te préparer quelque chose." la poignée de la porte remua encore, Michelle était intriguée par son refus de la laisser entrer.
"Je suis sur le cabinet, laisse moi un peu de pudeur, ça va aller..." Gérard grognait nerveusement, faisant couler de l'eau dans le bidet.
"Ne soit pas stupide, depuis quand cela te gêne-t-il que je te vois ?" Elle entendait l'eau éclabousser pendant qu'il se lavait. "Qu'est ce que tu fais à présent ?"
Exaspérée devant le silence de Gérard, elle donna un coup de pied à la porte et abandonna. Un quart d'heure plus tard, il ouvrit doucement la porte et se glissa dehors, espérant pouvoir
aller jusqu'à la chambre tranquillement. Michelle sortit silencieusement de la cuisine et se précipita sur lui, l'attrapant par un bras. "Que se passe-t-il Gérard, pourquoi es-tu nu ?"
Il rougit, cherchant inconsciemment à lui cacher son dos, ce qu'elle remarqua tout de suite.
"Ca va bien ? Tu te comportes de façon étrange..." Michelle le ramena à la salle de bain et regarda tout autour en fronçant les narines. Gérard fixait son regard sur la porte du placard
où il avait caché les pièces à conviction.
Il priait secrètement qu'elle ne pousserait pas ses investigations plus loin. Michelle le regarda de la tête aux pieds, lui tapota le ventre et dit. "Pauvre chéri, as-tu mal là?" Gérard grimaça un sourire. "J'ai passé presque tout mon temps ici, je viens de prendre un bain..." Il essayait de
justifier son absence de vêtement.
Michelle sourit à Gérard alors qu'il tentait de se dégager. Elle devint soupçonneuse quand il se mit à marcher à reculons pour aller à la chambre. "Que me caches-tu ? Viens ici ! Montre-moi."
Elle ria à son air terrifié, elle lui saisit un bras et le fit tourner. Ses yeux descendirent vers son derrière, elle se baissa et eut le souffle coupé lorsqu'elle vit la peau à vif.
"Qu'est ce qu'il t'est arrivé là, ça fait mal?"
Il sursauta quand elle posa ses doigts entre ses cuisses, "Oh pauvre petite
chose..." le plaignit-elle pendant qu'elle farfouillait doucement avec sa main. Gérard restait tranquille, sans rien dire, lui laissant tirer ses propres conclusions.
Elle l'accompagna jusqu'à la chambre, lui appliqua un crème
adoucissante sur l'entrejambe endolorie alors qu'il s'était
allongé à plat ventre. "Ca ressemble à une éruption cutanée
de nouveau né. Je ne devrait pas me moquer, mais tu ressembles
vraiment à un bébé couché comme ça." Elle continua à s'amuser
de son air renfrogné. "Ca n'est pas drôle Michelle," bougonna-t-il,
"as-tu fini ?"
Ils revinrent à la routine habituelle de fin de journée,
Gérard joua les malades, ne prenant qu'une tasse de thé. A neuf
heures le téléphone sonna, Michelle alla répondre et appela
Gérard, "C'est pour toi, ta secrétaire à l'opulente poitrine.
Pourquoi appelle-t-elle à cette heure de la nuit ? Je me demande..."
Son ton était plein de sous-entendus. Gérard ressenti à nouveau
la peur lui nouer le ventre.
"Allô Brigitte," il se tassa un peu alors que Michelle
retournait vers l'autre bout de la pièce. "Allô bébé, je pense
que tu dois être content de m'entendre. Est-ce qu'elle t'a
trouvé dans tes couches ?" Au ton acide de sa voix, Gérard sentit
la glace couler dans ses veines. Il jeta un oeil vers sa femme
qui s'était allongée sur le sofa et le regardait par dessus
son verre.
"Non c'était juste à temps," grommela-t-il en choisissant
soigneusement ses mots. Il esquiva : "Sûrement que ça peut attendre
demain matin Brigitte, ça n'est pas si important." Michelle attrapa
le programme Télé perdant rapidement intérêt à la conversation.
Gérard se sentit légèrement soulagé mais il sentait que le mal
avait été fait.
"C'était juste pour te rappeler le rendez-vous de Vendredi,
tu te souviens ? Remarque si tu n'es pas encore décidé je peux
rappeler un peu plus tard, disons vers dix heures et demi ?"
Gérard senti qu'il allait fondre en s a n g lots à nouveau, elle
l'avait complètement entortillé autour de son doigt et il le
savait.
"Non ça n'est pas la peine Brigitte, marquez le rendez-vous
sur mon agenda demain matin. Y-at-il autre chose ?" Elle ria à
l'autre bout et Gérard pressa fortement l'écouteur contre son
oreille de peur que Michelle entende ce rire qui envahissait
sa tête à moitié folle.
"C'est tout pour l'instant, culotte sale. Je te verrai
demain matin." Sa main tremblait quand il reposa le combiné.
Michelle leva la tête de son journal et le regarda inquiète.
"On dirait que tu viens de voir un fantôme, quelque chose
qui ne va pas au travail ?" Gérard était complètement ahuri
quand il lui répondit, 'si elle savait' pensait-il en
lui-même, 'si elle savait....'
Si vous étiez un client ou un vendeur rencontrant Gérard
à son bureau, vous seriez impressionné par les rapports
patron/secrétaire entre Gérard et Brigitte. C'est une très
belle femme de 25 ans, avec une fine silhouette, toujours
habillée à la dernière mode, une secrétaire sur mesure pour
un grand patron.
En fait elle était le rêve érotique de tous les homme
qui pensent à l'amour au bureau. C'est parce qu'elle était
si désirable que Gérard avait commis sa plus grosse erreur.
Brigitte sourit quand Gérard déposa son manteau et son
chapeau. "Bonjour Monsieur, une tasse de café?" Il secoua la
tête de désespoir, "Comment pouvez-vous rester aussi froide
alors que vous êtes en train de détruire ma vie ?" dit-il
amèrement.
"Votre courrier est sur le bureau et le rapport semestriel attend
les statistiques du mois dernier." dit-elle calmement en lui tendant
un dossier. "Dites-moi Brigitte, ça n'est pas sérieux pour demain
n'est-ce pas ?" Brigitte brossa doucement son épaule de la main.
"Vous feriez mieux de vous dépêcher Monsieur, et tous les rendez-vous
pour demain sont sur votre agenda." Posant un doigt sur ses lèvres,
comme si elle réfléchissait, elle ajouta : "Oh, je crois qu'il n'y
a qu'un seul rendez-vous important pour Vendredi, il n'a sûrement
pas été annulé. Monsieur, j'ai besoin de sortir pour faire des
achats, j'ai votre permission ?"
"Allez, allez..." Répondit Gérard. Il secoua la tête face à son
sourire provoquant et sortit pour sa réunion hebdomadaire. Il la revit
rapidement dans l'après-midi mais passa la majeure partie de son temps
avec des clients. Brigitte lui avait organisé deux jours de travail en
un seul.
Il téléphona à sa femme pour dire qu'il rentrerait tard, et fut
content qu'elle ne soit pas là, laissant le message sur le répondeur.
Il était encore avec un client quand Brigitte entra vers cinq heures
pour lui faire signer quelques lettres.
"S'il vous plaît Monsieur, veuillez signer le courrier et
n'oubliez pas de manger ce soir." Pour faire bonne figure devant son
client, Gérard esquissa un sourire, "Merci Brigitte, on se voit
demain."
"N'oubliez pas votre rendez-vous demain à dix heures, c'est
à votre domicile. Le client a demandé de n'avoir pas à attendre car
il a un emploi du temps très chargé. Aussi vous devrez avoir tout
de prêt. Bonsoir Monsieur." Brigitte salua le client et adressa un
sourire au visage cramoisi de son patron.
Vendredi matin Gérard se réveilla très intrigué de voir que sa
femme était déjà partie. Ce fut pire lorsqu'il vit l'heure: 9h30.
Il avait dormi jusque là et Michelle ne l'avait pas réveillé ?
Très étrange...
Petit à petit il réalisa que Brigitte devait être là à dix heures
et il perdit toutes illusions quand, un moment plus tard, il entendit
la sonnette. Il enfila un slip et alla ouvrir, son courage s'effondra
quand sa secrétaire le poussa et entra.
Il se firent face un petit moment puis Gérard baissa les yeux.
Elle glissa un doigt sous l'élastique du slip, tira la taille et la
relâcha faisant claquer l'élastique.
"Enlève ça bébé, c'est trop grand pour toi," dit-elle tranquillement.
Sans hésiter Gérard enleva son slip et se tint nu, devant elle, pendant
qu'elle ôtait son chapeau et son manteau. "Qu'y a-t-il bébé, tu n'as pas
l'air à l'aise?" Brigitte vida sur le sofa le contenu d'une poche plastique
et prit une paire de gants chirurgicaux en latex pour les enfiler.
Malgré sa déconvenue et sa colère pour la façon dont cette femme
s'était introduite dans sa vie, Gérard sentit son sexe gonfler pendant
que sa Maîtresse se préparait pour la session. "Alors réponds, ou maman
va employer la manière forte pour te faire sortir les vers du nez."
Sa voix était si froide et si détachée qu'elle aurait pu parler de la
même façon au téléphone ou à une plante verte.
"Pardon Maîtresse, j'étais juste en train de me demander comment
je pourrai faire pour que vous sortiez de ma vie pour toujours." Gérard
la sentit furieuse de lui avoir dit ça. Elle allait le lui faire payer !
Brigitte riva ses yeux noirs sur lui. "D'une façon ou d'une autre
bébé, je vais être là pendant un moment. Que ça te plaise ou non."
Gérard frissonna à cette inquiétante déclaration, il la regardait
pendant qu'elle se déshabillait.
Brigitte ne semblait pas concernée par le regard de Gérard sur
son corps nu, elle enleva sa culotte et la tendit vers lui comme un
bonbon à un e n f a n t , "C'est celle d'hier, renifle là." Il hésita un
court instant puis respira profondément l'odeur musquée du Nylon
humide pendant que le s a n g battait à ses tempes.
Par dessus des sous-vêtements propres, Brigitte enfila un uniforme
rouge d'infirmière. La luxure pris le pas sur la volonté de Gérard et
son sexe se raidit encore plus, ce qu'elle ne pouvait manquer de
remarquer.
"Va chercher tes affaires..." "Hein ?" Gérard était troublé.
"La couche, la combinaison en caoutchouc, le harnais, vite. et ne
rêve pas !" Il se précipita à la salle de bain, s'arrêta devant la
porte du placard en réalisant que pendant ces deux derniers jours,
il avait complètement oublié de laver la couche et de nettoyer la
combinaison.
Les mains tremblantes, il ouvrit le placard et fouilla dans le
fond, derrière les serviettes et les draps... Rien, ses affaires
n'étaient plus là. Pris d'une panique incontrôlable il expédia le
contenu du placard aux quatre coins de la salle de bain et scruta
tous les recoins du petit placard. "Oh non !" murmura-t-il, Michelle
a du les trouver.
"Viens ici, où sont-elles?" Gérard sursauta, la voix impatiente
de sa Maîtresse interrompit ses rêveries. "Je, je, je ne sais pas
Maîtresse, elles étaient là... Ma femme a du les trouver," répondit-il
piètrement. "Dépêche-toi, trouve-les."
Il regardait sa Maîtresse à présent complètement habillée en
infirmière, avec un petit bonnet blanc et une ceinture par dessus le
tablier de caoutchouc blanc. Elle avait noué ses longs cheveux noirs
en chignon sur la tête.
Si Michelle les avait trouvés, est-ce qu'elle les aurait lavés ?
se demandait Gérard. Puis comme pris par une intuition, il se précipita
vers la chambre d'ami que sa femme utilisait pour le repassage et là
en plein milieu du matelas, en tas, les affaires qu'il avait perdues.
La couche lavée, repassée et pliée, avec les épingles attachées,
la culotte plastique étendue sur la combinaison de caoutchouc, le harnais
avec les courroies ouvertes, prêt à servir et le cadenas aussi, comme
pour une revue d'inspection militaire. Il entendit la porte se fermer
dans son dos.
"Bien, nous allons utiliser cette pièce pour nurserie, on dirait que
ta femme l'avait prévu en laissant tes couches ici. mets toi à genoux dans
le coin bébé." Comme dans un rêve Gérard s'agenouilla et regarda sa
Maîtresse préparer le lit.
Brigitte, fredonnant une chanson , étendit une grande alèse en
caoutchouc sur le matelas, près de la tête elle disposa la boite de talc,
le pot de crème, un thermomètre, un biberon, une sucette et d'autres objets
qu'il ne reconnut pas.
Quand elle fut satisfaite de ses préparatifs, d'un doigt ganté de
caoutchouc elle fit signe à Gérard de s'approcher. "Sur les genoux s'il te
plaît." ordonna-t-elle. Il se dandina en avançant, conscient de son pénis
raide et gonflé qui se balançait de droite à gauche. Pendant qu'il
s'allongeait sur l'alèse, Brigitte, un sourire carnassier sur les lèvres,
se saisit d'un rasoir et d'un tube de crème à raser.
Brigitte enfonça le thermomètre dans son anus. Il était allongé sur le
dos, les genoux remontés vers la poitrine, exposant ses parties intimes
à sa cruelle Maîtresse. Avant de lui prendre la température elle avait
lavé son entrecuisse avec un linge humide qu'elle trempait de temps en
temps dans une bassine d'eau savonneuse tiède.
Il avait pleuré quand elle lui avait rasé son orgueilleuse toison
pubienne, moins à cause de la disparition de ce signe de virilité que
des questions que sa femme ne manquerait pas de lui poser.
Plus il voyait cette femme et plus profondément il tombait sous son
charme. Il en était lentement arrivé au stade où rien d'autre n'avait
d'importance. Sa vie se résumait seulement à Brigitte, à ce qu'elle
disait et faisait.
Il avait perdu toute volonté, ne voyant que son joli visage penché
au dessus de lui et consultant sa montre avant de lui ôter le thermomètre
de l'autre main.
"Normal, quand es-tu allé à la selle la dernière fois ?" "Mercredi
Maîtresse". Elle eut un sourire entendu. "Pas très régulier n'est-ce pas ?
Ne t'inquiète pas, je vais m'occuper de ça. Es-tu constipé ?" Gérard fit
oui de la tête, tétant son biberon de lait qui le dispensait d'avoir à
répondre.
"J'ai noté une punition à cause de ton impertinence Mercredi, c'est
le moment. As-tu jamais reçu un lavement bébé ?" demanda Brigitte. Il
fronça les sourcils à la question.
"A l'hôpital, une fois, quand j'étais jeune, Maîtresse," répondit-il
nerveusement. Il finit son biberon pendant qu'elle s'affairait à la
cuisine. Quand elle revint elle remplaça le biberon vide par un autre
de jus de fruit et ordonna à bébé de se mettre sur le coté.
"Tu vas prendre seulement un litre ce qui n'est pas beaucoup. Aussi
je vais te demander de le garder au moins pendant deux heures. As-tu
entendu ?" Gérard fit signe que oui d'un air renfrogné, levant sa
cuisse droite pendant que Brigitte lui enduisait l'anus de vaseline.
La canule en plastique pénétra dans son logement et elle ouvrit la
valve, pinçant le tuyau de caoutchouc rouge pour régler le débit pendant
qu'elle levait la poche au dessus de son épaule.
"Respire profondément bébé, c'est ça, dedans, dehors... Bien bébé."
roucoula-t-elle. Cinq minutes après il sentit la canule qui était retirée,
Brigitte lui claqua brusquement les fesses en répétant sa mise en garde.
La présence du lavement était à peine perceptible, juste un léger
ballonnement.
Brigitte déplia la couche et la glissa sous ses fesses. "Elle va
rester ouverte pendant un moment." commenta-t-elle en grattouillant du
bout de l'ongle autour de son anus. "S'il y a la moindre perte de contrôle
là, même la plus petite goutte, je le verrai sur la couche. Et là tu auras
droit au complet ! C'est compris ?"
"Oui Maîtresse." Malgré lui, Gérard frissonna sous la menace. Brigitte
trempa sa main dans le pot de vaseline et enduisit copieusement son sexe
turgescent. Gérard poussa un soupir sous la caresse.
"Te souviens-tu il y a six semaines quand tu m'as fait ta première
proposition ?" elle fronça les sourcils. "Oui Maîtresse ?" "Et que je
me mordais la langue en entendant tes grossièretés et les remarques
dégouttantes sur ce que faisaient les autres hommes dans les cabinets
en pensant à moi. Tu te souviens ? Non ? Je parie qu'elle baise comme
un lapin, ils disaient. Tu te souviens à présent?" Pendant son discours,
elle lui enrobait les testicules de vaseline.
"Qu'est ce qu'ils faisaient dans les cabinets, bébé ? Rappelle-le moi
encore" Il soupira. "Ils jouaient Maîtresse..." Elle attendait toujours.
"Ils se masturbaient sur vous". Le regard de Brigitte s'assombrit un
instant puis elle lui saisit le poignet et posa sa main sur son sexe.
"Montre moi."
"S'il vous plaît Maîtresse, non..." Brusquement la main de Brigitte
s'abattit laissant une marque rouge sur la tendre peau à l'intérieur des
cuisses. Gérard cria. Automatiquement, il saisit son sexe et se mit à
se tripoter.
Brigitte posait sur lui un regard faussement effarouché. Son sexe
glissant répondait à la stimulation manuelle et sa queue rougissait et
enflait. Elle le regardait silencieusement durant deux minutes, secouant
doucement sa tête d'un coté à l'autre d'un air de fausse incrédulité.
Lorsqu'il approcha de l'orgasme, elle se pencha et lui glissa à l'oreille :
"Je peux t'imaginer, assis sur le siège sale des cabinets, les yeux
fermés, tirant inutilement sur ce morceau de chair entre tes jambes. C'est
une honte que tu n'es pas appris à utiliser les cabinets convenablement ;
c'est pourquoi, bébé, tu as besoin de couches... Ah bien, tu as joui enfin."
Gérard cria quand l'orgasme saisit tout son corps pendant une fraction
de seconde, son organisme était concentré à satisfaire les exigences
de sa libido dont les preuves, malheureusement pour lui, intéressaient
beaucoup Brigitte.
Elle tira la couche de sous son derrière et lui mit la tâche humide
sous le nez. "Maintenant tu vas y avoir droit, je t'avais prévenu non ?"
"Je suis désolé Maîtresse, c'est l'orgasme..." Gérard gémissait. "Bien sûr,
l'orgasme. Tout devrait s'arrêter pour l'orgasme du macho !" fit-elle
sarcastiquement en écho.
"Lève toi et viens sur mes genoux." Gérard s'assit, la regardant.
"Qu'est ce que vous allez faire ?" demanda-t-il pétrifié. Sans répondre
elle l'attrapa par une oreille et le fit s'allonger sur ses cuisses
recouvertes de caoutchouc. Gérard hurla quand elle lui appliqua deux
fortes claques en travers de ses fesses.
"C'est pour commencer. Arrête de pleurnicher et compte les six
prochaines" Brigitte mit toutes ses f o r c e s dans les claques suivantes
faisant cuire sa main.
"Ah !... Une." cria Gérard son ventre était devenu comme une outre
pleine à présent, son diaphragme appuyé sur les cuisses de Brigitte,
pressait ses intestins vers le bas du corps. Il mit toute sa volonté
pour se retenir et se concentrer pour contenir la douleur de la fessée.
Les larmes coulaient sur ses joues quand enfin il put crier "Six"
entre ses dents serrées. Brigitte lui accorda une minute pour récupérer
avant de le soumettre à un examen humiliant du coté de son petit trou.
Après quelques secondes de tapotement et de pénétrations du doigt elle
déclara qu'il était propre et le fit descendre de ses genoux. "Bien tu
commences à apprendre. Monte sur le lit. Vite et arrête de pleurnicher
je n'aime que les bébés sages." Brigitte replaça la couche sous lui et
entrepris de l'épingler en place.
"Maîtresse, puis-je aller aux cabinets ?" supplia-t-il les yeux
humides. Surprise, Brigitte le regarda. "Ne soit pas bête, les cabinets
sont pour les hommes, tu n'es qu'un grand bébé. Maintenant tais-toi."
Elle sourit quand elle vit son air renfrogné, le piquant délibérément
avec l'épingle elle fit sortir un hurlement des lèvres de Gérard. "Ne boude
pas, quand tu auras prouvé que tu peux te retenir, je t'accorderai le
grand privilège d'utiliser le pot, mais tu as encore beaucoup de chemin
à faire."
Vint ensuite la culotte plastique, suivie par le harnais qui entravait
ses bras contre son torse. Un rire espiègle éclaira son visage quand elle
changea la combinaison du cadenas et qu'elle le referma sur le harnais.
"Pas de combinaison caoutchouc aujourd'hui bébé. Reste tranquille
pendant que je vais te préparer à manger, est-ce que tu veux faire
pipi ?" Elle appuya son doigt sur la culotte plastique à l'entrejambe.
"Oui Maîtresse," bégaya-t-il "Tu peux le faire, mais souviens-toi,
seulement pipi et rien d'autre, sinon gare, tu ne voudrais pas que
je recommence comme tout à l'heure."
Gérard ne pouvait, ni ne voulait la regarder pendant qu'il se
concentrait pour faire l'impensable. Des années de conditionnement
et de comportement normal s'évanouirent quand sa vessie distendue
se vida dans son épaisse couche en coton.
Gérard avait faim quand sa Maîtresse lui donna son premier repas.
Elle fut satisfaite qu'il finisse tout le bol de purée et poisson.
Il réalisa que Michelle avait du décongeler le poisson pour le repas
de ce soir et que ça allait être encore un nouveau problème, en plus
des autres, à lui expliquer.
Mais ces problèmes n'étaient rien à coté de sa situation présente ;
la gène dans son ventre s'était transformée en douleur et il ne voulait
pas risquer la colère de Brigitte. Après un petit pot de compote,
il eu un nouveau biberon de lait.
"Il y a un somnifère dedans bébé, pour t'aider à dormir cet
après-midi. Je vais sortir faire des courses..." "Mais...?" "Ne soit
pas inquiet, je serai de retour avant quatre heures et demie. A présent
tu as l'autorisation de salir ta couche."
Brigitte le regardait depuis le fond du lit. "Merci Maîtresse, mais je
vais me retenir..." Répondit-il effrontément. "Ca n'était pas une demande,
c'était un ordre... J'attends!"
Gérard éclata en pleurs pendant qu'elle le regardait se vider et
se vautrer dans ses immondices, avec son habituel regard froid et distant.
Quand il eu terminé, elle le couvra et quitta la pièce.
Il se réveilla pour voir Brigitte tirer la couverture et ouvrir les
rideaux. La noire soirée d'hiver commençait à tomber. Sa Maîtresse portait
ses habits normaux sous son manteau.
"Bien dormi ? Lève-toi et va te coucher par terre au salon." Gérard se
mit debout difficilement, Brigitte l'aidant à garder son équilibre. Ils
étaient tous deux conscients de la grosse perte de contrôle qui à
l'évidence avait saturée la couche qui l'emmaillotait.
"S'il vous plaît Maîtresse, laissez-moi me changer." supplia Gérard.
Après une formidable gifle qui faillit le désarçonner, plus rien ne fut
dit. Brigitte le suivit au salon et étendit alèse en caoutchouc sur la
moquette, prés du radiateur.
Le téléphone retrouva sa place par terre à coté de lui. Mon Dieu,
pensa Gérard, pas ça encore. Je ne peux plus utiliser l'excuse du poulet
avarié à nouveau. Son découragement était à son comble.
Elle aida Gérard à s'allonger. Par sécurité elle lui entrava les jambes
et monta le chauffage. Brigitte remit son chapeau et lui parla depuis
le miroir, "Je t'appellerais dans un petit moment, reste calme et soit
un gentil bébé."
Il avait tant de choses à dire, à demander. Sa bouche s'ouvrait,
se fermait, s'ouvrait à nouveau mais aucun mot ne sortait. Brigitte,
exceptionnellement, lui fit un sourire et quitta la pièce. Il calcula
que Michelle devait être là dans un quart d'heure et il pria que Brigitte
utilise le téléphone sur le trottoir, juste en sortant.
Alors que les minutes s'écoulaient, il commença à suer abondamment
et pas seulement à cause du chauffage. Il lui restait encore à expliquer
à Michelle la couche salle, la culotte imperméable, la combinaison en
caoutchouc qu'elle avait découvert et que, étrangement, elle avait lavé.
Pourquoi n'appelle-t-elle pas? Plus les secondes passaient et plus
il réalisait que Brigitte voulait qu'il soit découvert comme ça, honteux
et humilié ; il trifouillait le cadenas entre ses doigts, tournant
désespérément les cadrans avec une chance sur un millier de tomber sur
la bonne combinaison.
La sonnerie stridente du téléphone près de lui le sortit de son
apitoiement sur lui même. Il fit sauter le combiné de son support.
"Allô, allô Brigitte... Donnez moi la combinaison, s'il vous plaît !"
"Patience bébé, comment te sens-tu?"
"Maîtresse, je suis fatigué, j'ai chaud et je sue, je suis
endolori, mouillé et sale... Il n'y a rien d'autre que vous vouliez
de moi ? je vous en supplie, ayez pitié..." Gérard éclata en s a n g lots.
"DONNEZ-MOI-LA-COMBINAISON... S'IL-VOUS-PLAIT !" "Ah au moins tu dis
s'il vous plaît..." Gérard sombra dans une rage impuissante quand
il entendit les talons de Michelle sur le palier.
"Tu es prêt bébé? la combinaison est 1953, c'est bon ?" Ses doigts
engourdis avaient composé la combinaison presque avant qu'elle l'ai
dite. Il tira sur le cadenas... Rien, il refit les chiffres au
cadran... Toujours rien !
Il entendit la clé de Michelle dans la serrure. "FAUX-NUMEROS!!!".
Brigitte avait du sursauter quand il hurla au téléphone. Comme la porte
s'ouvrait, il entendit la ligne être coupée, Brigitte avait raccroché.
Gérard ferma les yeux puis les rouvrit. Michelle lui lança un bref
regard, posa ses sacs sur le sofa, et comme d'habitude ôta son manteau
et le suspendit derrière la porte. Puis, elle lui prêta enfin attention.
Gérard resta silencieux pendant qu'elle l'examinait de la tête aux pieds,
fronçant les narines à la déplaisante odeur qu'il dégageait.
"Quand je pense à ce qu'est devenu notre mariage." murmura-t-elle
tristement. Une seule larme roula sur sa joue. Gérard regarda vers elle,
sa honte était telle qu'il en était traumatisé. Quand il entendit la
sonnette il se mit à trembler.
"Entre Brigitte," Gérard, horrifié, regarda Michelle ouvrir la porte
et faire entrer sa secrétaire. Brigitte lui lança un bref coup d'oeil
et plaça une main réconfortante sur l'épaule de Michelle.
"Pourquoi pleures-tu ? Pas pour lui au moins ?" Michelle sourit après
s'être essuyée les yeux. "Non, je pleure pour moi." Michelle désigna son
mari impuissant. "Voir 'ça' m'a ouvert les yeux sur la réalité." Brigitte
approuva en silence.
"Je suis désolée pour la manière, mais je pense qu'il valait mieux
que tu réalise dès le départ à quel genre de problème tu es confrontée.
Au moins c'est toi qui contrôle la situation à présent." Elle se tenaient
au dessus de Gérard qui était devenu livide. Même traumatisé il pouvait
se rendre compte qu'elles étaient complices.
"J'ai trouvé sa couche sale hier et je l'ai lavée, ça et tout le
reste ne seront pas un problème," dit Michelle avec bravade. "Merci
Brigitte pour ta sincérité et ton aide sans quoi cela n'aurait pas été
possible." Michelle sourit vers son mari.
"Après qu'elle ai rejeté tes propositions lubriques tu as eu
l'audace d'aller coucher avec une fille de la comptabilité. C'est
l'après-midi où tu es allé à l'hôtel avec elle que Brigitte m'a
téléphoné. Nous avons décidées de te donner un leçon que tu n'oublieras
jamais. Et comme prévu tu as foncé dans le panneau les yeux fermés,
sans te soucier le moins du monde du mal que tu pouvais me faire."
Elle se tourna vers Brigitte et la surprit en lui donnant un baiser
sur la joue.
Brigitte rosit. "Merci Brigitte, as-tu acheté tout ce que je t'avais
demandé ?" "Oui, les couches les culottes imperméables, la liste est sans
fin. l'uniforme t'ira très bien et tu en auras besoin car c'est un
travail salissant. J'ai pris deux paquets de couches jetables pour le
bureau."
Michelle ouvrit son porte-monnaie. "Combien je te dois ?" "J'ai
utilisé l'argent de Gérard, voila les tickets." Brigitte rougit en
s'excusant. "S'occuper d'un bébé coûte cher tu sais." Elle se sourirent
mutuellement.
"Je dois aller retrouver mon fiancé, il m'amène dîner ce soir et
je ne veux pas être en retard." Brigitte cessa de sourire et se pencha
vers Gérard. "Je vous veux vingt minutes en avance au bureau Lundi matin,
que je puisse changer vos couches et vous donner le biberon. C'est
d'accord Monsieur ?". Elles éclatèrent de rire alors que sur les joues
de Gérard roulaient des larmes de honte.
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